Les Steppes Barbares
Le peuple des chariots. Tel est le nom donné aux habitants des steppes barbares, une contrée rase et pelée à mi-chemin entre la toundra et la steppe. La plus vaste plaine des Steppes est le désert de Moork, qui s’étend sur des milliers de kilomètres et dont les frontières restent indéfinies.
Description des natifs : le Moorkaï, qui signifie "celui qui dompte le désert de Moork " est de type mongol, habitué dès son plus jeune âge à chevaucher, à maîtriser l’arc, la javeline et la lance. Son peuple nomade vit en perpétuel mouvement, se fait régulièrement la guerre pour des raisons souvent obscures. Ses chariots sont de véritables maisons sur roues et ceux qu’il appelle les Cages de Pierre, c’est à dire les étrangers enfermés dans leurs demeures figées au sol, pourraient pâlir devant le luxe de son chariot, la beauté de ses chevaux.
Le royaume de Jaggred
Jaggred est certainement le plus riche royaume minier des Terres Civilisées. Cette contrée est hostile à l’homme par son climat rude, sa terre ingrate et surtout par les Trars, un peuple barbare anthropophage qui règne en maître sur la plaine centrale.
Description des natifs : le Jaggredai est un homme presque aussi grand que son cousin des Terres Australes, blond roux, large d’épaule. Il porte souvent l’armure et dans cette contrée où le fer est omniprésent, il n’est pas rare de voir des gens de simple condition arborer des pièces d’armure dépareillée. Les femmes sont souvent vêtues de robes lamées allant du cuivre à l’or. La seconde ville minière est célèbre pour sa cavalerie aérienne, les chevaucheurs du Pic. Ses griffons fournissent un appui considérable aux convois qui tentent de traverser la grande Plaine.
Les Terres Rouges
Une contrée où l’homme, la bête et la terre ne font qu’un. Aucun champs, aucun mur, seules des plaines, des collines coupées de rivières sauvages et des gorges profondes. Les Terres Rouges peuvent sembler inhabitées au voyageur, pourtant ses peuples sont nombreux et vivent en harmonie. Les elfes, nains, et gnomes côtoient paisiblement les Cuivrés, natifs des Terres Rouges.
Description des natifs : le Cuivré est la transposition du peuple Mohican. Il est animiste, chasse et pêche, vit en clan, porte des vêtements de cuir souple et court au rythme du vent. Ses tentes se plantent là où migrent le gibier et ses totems ne marquent pas de frontières mais racontent la gloire d’un ancêtre ou honorent un animal sacré.
Les Terres Australes
Ce royaume est le plus prospère des
contrées de Kerl. Le voyageur y
découvrira des villes fortes aux murailles hautes et puissantes, une flotte de Dragons, des navires semblables aux drakars mais ayant deux fois leur taille, des fermes prospères régies comme de véritables domaines. Arcaval, la capitale est le pôle commercial le plus important après Grenade et son port compte autant de voiles étrangères que de bateaux du cru. Ses hivers longs et froids n’affectent pas le moral de son peuple, et semble même lui donner une énergie qui n’attend que la venue des beaux jours pour exploser à travers des fêtes et des jeux qui animent villes et villages.
Description des natifs : l’Austran ressemble peu ou prou à un scandinave, c’est certainement le plus grand des habitants de Grandisl, un individu de 2 mètres de haut étant monnaie courante. Si le commerce et le voyage est sa spécialité, ses voisins peu recommandables lui ont appris qu’une hache à portée de main était parfois un argument de négociation incontournable. En effet, l’art de la guerre fait partie de la vie de tous les jours et lui permet de contenir les créatures maléfiques qui descendent du nord pour piller ses fermes frontalières, de se protéger de la proximité de la terrible forêt à l’Est et des Skaganns et de leur armées démoniaques. Pour bon nombre de royaumes, les ennemis naturels des Terres Australes sont une bénédiction car ils détournent ce puissant peuple de toute velléité de conquête.
L’Enclave de Murenheim
L’enclave de Murenheim est une terre de légende. On dit que c’est le royaume des Marches, aux frontières du pays des Dieux qui siègent dans les Hauts Pics de Glace. Sa géographie est montagneuse , composée de vallées parfois inaccessibles et de forêts profondes. Ses villes oscillent entre un style gothique et bavarois, entre les Carphates et l’empire teutonique. C’est dans l’enclave de Murenheim que l’on trouve la cité de l’Alliance dans la célèbre forêt de Darthwald qui fait la frontière avec les Steppes barbares.
Description des natifs : le Folkler est superstitieux, brave et sincère. Il aime les choses ordonnées, respecte les institutions en place et n’oublie pas de remercier les dieux à la moindre occasion. Sa maison sent bon la cire d’abeille et ses repas sont plantureux, tout comme la poitrine de son épouse, aussi généreuse que son sens de l’hospitalité. Lorsqu’il part au combat, il salue ses voisins, revêt son armure de fer et remplit les fontes de son percheron d’onguent de soins et d’une flasque d’alcool de prune, tout cela sans oublier de charger son arbalète lourde de carreaux de guerre, on ne sait jamais.
Les Terres de Feu
Etrange pays que celui-ci, certainement le plus déconcertant pour les étrangers qui vont découvrir des villes souterraines et des plaines battues par des vents chargés d’effluves toxiques. Les émanations de soufre qui surgissent des entrailles des plaines brûlées survolent les immensités désertiques, traversées par des chars à voiles qui relient les vastes puits menant aux incroyables cités des Terres de Feu. Les minéraux étranges et l’abondance de soufre constituent la principale ressource de ce royaume dont les lois changent de Puits en Puits.
Description des natifs : le Tremen est haut et sec, le nez busqué ,le cheveux cendré et frisé. Le Dessus porte des vêtements amples qui le protègent du soleil et des émanations toxiques des plaines, tandis que le Dessous, maître des sous-sols des Terres de Feu, s’habille de pièces moulantes en soie diaphane et affiche des tatouages, véritables chefs d’œuvres d’une rare complexité. Que le Tremen soit du Dessus ou du Dessous, il est affilié à une caste dès sa naissance, en fonction de son sang ou de sa profession.
Maraissâl
Maraîssal est une contrée ayant définitivement une sinistre réputation. Réputation due certainement à l’immense marais qui recouvre la totalité de sa surface. Les quelques villages qui bordent cette flaque grouillante de vie et de mort sont insalubres et peuplés de paysans consanguins, c’est en tout cas l’image que retiendra le voyageur. Mais pour l’aventurier bien renseigné, il saura aussi qu’aux portes du Marais, il y a bon nombre de mages aux services aisément monnayables, des marchés incroyables où l’on peut faire d’étonnantes trouvailles. Ce pays est à mi-chemin entre les everglades et le bayou de Louisianne.
Description des natifs : le Sâlin est de petite taille, le cheveux raide et noir comme l’aile du corbeau et la peau d’une blancheur translucide. Ses vêtements amples de tissu graissé s’accrochent à la brume lourde des tourbières et le protège des bruines quasi permanentes. Son bâton à la fois perche sondière et arme de contact se finit par une petite lame perpendiculaire, indispensable pour trancher les racines sous marines qui viennent parfois entraver son embarcation.